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Sandro Marcacci
Sandro Marcacci

Né en 1963 à Neuchâtel, de racines tessinoises.
Aujourd’hui domicilié à Chézard-St-Martin.
Professeur de français et de philosophie au Lycée Blaise-Cendrars de La Chaux-de-Fonds.
Auteur d’œuvres poétiques, romanesques, théâtrales, et de livrets d’opéras.
Egalement photographe, initiateur des fonds d’études naturalistes Aqualogue et Araneicon.


Publications en volume :
L’eau, le sale, la peur, Via Crucis, récit et photographie, Editions d’en bas, Lausanne, 2019.
Silences, théâtre d'une voix, texte et photographie, Editions d'en bas, Lausanne, 2017.
Si près là-bas, récits en collaboration avec l'auteur Anne-Sophie Gindroz, Editions d'en bas / Editions Jamana, Lausanne / Bamako (Mali), 2014.
je t’aime, théâtre de voix, Editions Delibreo, Neuchâtel, 2008.
Fanny, Fannette, roman épistolaire, Editions Alphil, Neuchâtel, 2005.
Cruautés ?, prose en écriture simultanée avec Francis Jeanneret-Gris, Editions d’Autre part, Delémont, 2002.
Amibiase, poésie, La Vieille Presse, Neuchâtel, 1982.


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Les dernières parutions de Sandro Marcacci :
Sandro Marcacci - L'eau, le sale, la peur

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« Tout ça vient de là, de dessous nos pieds comme une sécrétion de la terre, de la terre elle-même. Le plus souvent, oui, à cause d’une qualité de la roche, dans ce qui la fait et la défait, ou de ce qui en sort, quelque chose comme des sels. »

Ce récit, élaboré autour de la thématique de l’eau sous le mode d’une enquête, est une prose poétique très librement inspirée de la chronique d’une épidémie de fièvre typhoïde qui sévît à la fin du 19e siècle à Neuchâtel.
Jouant avec les mots de l’hygiénisme et de la médecine, les mots d’une époque aussi, il esquisse les figures d’une mère et de sa fille victimes de ceux qui, par cupidité ou par déni, parfois par simple manque d’imagination, ferment les yeux sur la misère d’autrui.
Construite à l’instar d’une Via Crucis, l’œuvre est divisée en 14 stations précédées d’autant de photographies qui, telle des miniatures en noir et blanc, rythment ce chemin.

Sandro Marcacci - Silence

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Une femme se confie, revient sur son passé. Elle tente de se dire, se tait puis se reprend – se surprend à parler. Sait-elle pourquoi aujourd’hui la parole s’en vient et pourquoi là ? Elle aimerait aussi savoir ce que peut bien attendre d’elle celui qui l’écoute, car son histoire est somme toute banale, insignifiante ; c’est du moins ce qu’elle veut faire croire. Elle se raconte pourtant, par la voix, par le corps, s’accroche à des anecdotes en apparence légères pour masquer au mieux la fragilité des mots, son combat, ses non-dits. Silences.
Saisi par les contre-jours, les tonalités et la forme de ces discours du non-dit, ainsi que par cet incessant besoin de se raccrocher à l’évocation de lieux, l’auteur propose une œuvre qui allie texte, photographie et notations scéniques, comme les alentours d’un bien fragile aveu.

Sandro Marcacci - Si près là-bas

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Au Mali, on salue le voyageur ou l’étranger en lui disant : vous avez quitté là-bas chez vous et vous êtes arrivés ici chez vous – une formule de bienvenue, des mots simples pour dire une perception généreuse du monde dont bien des pays pourraient s’inspirer : chez moi, tu peux te sentir chez toi.

Ecrit en collaboration avec Sandro Marcacci, Si près là-bas rassemble des récits gravitant autour de l’expérience professionnelle et personnelle d’Anne-Sophie Gindroz, responsable de programmes de développement dans divers pays et chargée de missions pour des ONG suisses. Au fil des textes qui marquent des va-et-vient entre les différents lieux de son engagement (Mali, Indonésie, Laos, Chine) se dessinent tout à la fois la réalité de l’aide au développement sur le terrain, la vie particulière d’une famille multiculturelle qui se construit dans le contact permanent aux autres et le questionnement qui ne peut manquer de surgir sur l’ici et l’ailleurs.

Sandro Marcacci - je t’aime

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« Quand je pense à danser, j’imagine une scène où je suis seule, une femme, ou d’autres peut-être, mais une c’est bien, seule au milieu de la scène et elle ne dit rien, juste le je t’aime dans les yeux. Je la vois comme ça, une femme qui regarde la salle, et elle est belle parce que c’est sa façon de parler. »

Sandro Marcacci - Fanny, Fannette

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Au cours du vingtième siècle, plus de 100'000 enfants suisses ont été placés dans des institutions ou des familles d’accueil. Certains étaient orphelins, d’autres issus de familles pauvres ou simplement jugées indignes.
Ce roman, s’inspirant de nombreux documents, imagine par touches la vie de deux de ces enfants, deux « orphelines ». Trousseau, bilan comptable, note ou lettre de service : une littérature du non-dit qui adopte le regard de celui qui découvre un dossier d’archives et, dans la froideur des formules officielles et les feux croisés des personnages, accède au ton d’une époque.
Le lecteur, d’abord étonné par la forme épistolaire du roman, se laisse soudain séduire, entraîné qu’il est sur les pas de ces deux orphelines qui deviennent jeunes femmes – et bientôt majeures.

Sandro Marcacci - Cruautés ?

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Par un exercice unique sous nos latitudes, deux auteurs neuchâtelois provoquent la poésie du souvenir dans une forme d’écriture simultanée et remarquablement ouvragée.
A travers cette anamnèse à quatre mains surgissent le père, la mère, les femmes qui, par un effet de miroir grossissant, deviennent les propres reliques du lecteur.

Sandro Marcacci - Amibias