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Le Mois du livre - Un moment pour une rencontre - Du mercredi 1er mai au vendredi 31 mai.
Nous avons le plaisir de vous informer que du mercredi 1er mai au vendredi 31 mai 2024 aura lieu le premier Mois du livre - Un moment pour une rencontre -, organisé par l'Association des écrivains neuchâtelois et jurassiens. Il est destiné à favoriser la rencontre des auteurs de notre Association avec des enfants ou des adultes, afin de faciliter l'ouverture à la connaissance de nos livres, de faire part de nos expériences et de répondre aux questions des intéressés.
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Les dernières parutions de nos membres :
  - Ecrire dans l'Arc jurassien

L’Association des écrivains neuchâtelois et jurassiens (AENJ) rassemble depuis 1950 des poètes, des romanciers, des essayistes ou encore des chroniqueurs et des liberettistes liés au canton de Neuchâtel et du Jura ainsi qu’à la partie francophone du canton de Berne.
Au travers d’une centaine de notices bibliographiques et d’extraits d’oeuvres, cette anthologie offre un aperçu de la richesse et de la diversité littéraire de l’Arc jurassien qui et non seulement pays du savoir-faire horloger et des microtechnologies, mais encore pays des espaces de l’imaginaire.

Cet ouvrage, publié à l’occasion du 60ème anniversaire de l’AENJ sous la présidence de Luc Wenger, voudrait attirer l’attention sur les auteurs disparus aussi bien que sur les auteurs vivants, mais encore sur les vingt-trois noms supplémentaires qui figurent dans cette édition 2010.

L’intention de ce modeste florilège est évidemment de capter l’attention de lecteurs curieux, prêts à la décourverte ou à la redécouverte au point de passer de la bibliographie à l’oeuvre elle-même, et, pourquoi pas, d’être séduits par cette littérature “de proximité”.

Vous pouvez commander cet ouvrage à l’adresse de notre secrétaire :
Monsieur
Gilbert Pingeon
Grand’Rue 32
2012 Auvernier
gpingeon@sunrise.ch

Jean-Marie Adatte  - L'homme aux deux âges

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Dans cette fantaisie aigre-douce, un octogénaire se scinde en deux auteurs : le vieillard qu'il est, le jeune homme qu'il fut. Ils composent tour à tour des textes forcément différents, sérieux côté patriarche, dégourdis de la part du cadet. La nouvelle, nettement dominante, voisine avec un texte théâtral dialogué, quelques poèmes, des réflexions sur le cours des choses.
L'auteur traite d'une vingtaine de sujets, de soucis contemporains : amour, guerre, folie, meurtre, émigration, maladie, périls cosmiques.

Thierry Amstutz - LA MONTRE DISPARUE

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Abram se remit au milieu du chemin en criant et en agitant les bras : « Saute du char, Jean ! Saute ! Saute ! » Jean tourna la tête vers lui et le regarda, une ombre de frayeur dans les yeux. Il sentait sur sa figure le courant d’air de la vitesse. Ne sachant plus quoi faire pour ralentir son cheval, toutes ses tentatives ayant échoué, il lâcha les rênes et sauta. Après avoir touché le sol sur ses pieds, il fut projeté en avant et disparut dans les hautes herbes. Débarrassé de son conducteur, le cheval continua sa course folle à travers les champs en hennissant et en martelant la terre de ses sabots. Abram, la bouche ouverte, resta un instant interdit. Le choc passé, il se précipita à la recherche du jeune homme qu’il connaissait bien.

Comme pour La Pendule du souvenir, paru aux Editions Slatkine, succès littéraire en 2012, Thierry Amstutz met en scène des personnages qui ont vécu les débuts de l’horlogerie. De manière claire, fluide et sans temps mort, ce roman nous raconte l’histoire de la famille de Jean Gafner et de la mère d’Evira, condamnée pour des actes de sorcellerie qu’elle n’avait pas commis. Une montre de poche nous fait connaître l’épopée horlogère des premiers horlogers des montagnes du Jura suisse. Ce roman, qui se termine de nos jours, nous fait remonter au dix-septième siècle.

Montre de poche, milieu du dix-huitième siècle.

© Musée d'horlogerie du Locle - Château des Monts, Le Locle - Suisse.

Sylvie Barbalat - L’ENFANT DU SERPENT

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Portier dans un hôtel chic de la République de Telazzo, Ahmad découvre par hasard une momie dans son grenier. L’égyptologue Lea Caccini est appelée pour l’expertiser. D’après les hiéroglyphes qu’elle déchiffre sur le sarcophage vieux de 2’800 ans, celui-ci aurait été destiné à un prêtre du dieu-serpent Mehen. Des analyses établissent toutefois la mort récente du jeune homme momifié, ainsi que son étonnante parenté avec Ahmad. Ces découvertes ravivent les vieux souvenirs de Lea : les fouilles qu’elle avait menées au Soudan sur un site archéologique nubien et une morsure de vipère, soignée par un mystérieux vieillard. Troublé à cette évocation, Ahmad se souvient lui aussi d’une guérison miraculeuse dans les mêmes
circonstances. Au fil de son enquête, Lea découvre les liens ambigus qui unissent Ahmad
et Mehen à son propre destin.

François Berger  - La Bellezza Riscoperta

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Robert è cresciuto in un modesto quartiere di Ginevra, con una madre devota e un padre che ha idee di sinistra. Per una passione coltivata sin dall’infanzia, da adulto, diviene controllore sui treni. Lorraine, l’altra protagonista del romanzo, appartiene invece a una ricca stirpe di banchieri e vive in una splendida casa sul lago Lemano in Svizzera. Borghese romantica, ama i genitori e aspira a una carriera come violinista.

I due hanno appena vent’anni quando s’incontrano sul treno che lei prende regolarmente per recarsi al conservatorio. Che importa se si perdono presto di vista? La passione farà il resto, vale a dire, tutto (o quasi). E la loro relazione sarà coronata da un matrimonio d’amore, con un figlio e una vita serena per anni. Poi, bruscamente, una serie di eventi drammatici ne sconvolgerà l’esistenza, ferendo Lorraine nell’animo e inducendola ad allontanarsi dal marito. Uno strano, misterioso personaggio emergerà allora e un segreto sembrerà irretire la donna, a dispetto dei tentativi di Robert per svelarlo.

Ogni elemento regge, in questo romanzo, quasi una saga, la cui l’azione si svolge dalla metà del Novecento ai giorni nostri, in un universo percorso da profondi cambiamenti, da dolorose perdite e da inattese riscoperte, raffigurati in maniera metaforica dalle vicende di un singolare affresco, conservato nella villa di famiglia in Toscana dove Lorraine trascorre le vacanze già da bambina.

François Beuchat  - Le moineau dans un bocal

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«Ainsi, chaque jour, je regarde l'oiseau dans son bocal. Il n'a pas changé depuis le jour où je fermai le bocal. J'ai changé et vieilli davantage que le moineau. Il est mon rêve de vie et de mort. Il est ma permanence, et je tiens à lui davantage qu'à moi-même. C'est le moineau de mon Temps perdu. C'est le moineau de mon projet, de mon affection, de mon souci, de mon rêve toujours renouvelé. Je suis le moineau dans un bocal, et ceux qui regardent le bocal savent donc bien qui je suis.»

Catherine Bex - L'instant infime d'une respiration

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« Tout est question de souffle. Se concentrer sur le mouvement de la cage thoracique, ni trop lent ni trop rapide, exhaler ni trop ni trop peu, sentir les côtes se soulever, puis se contracter de nouveau pour mieux se dilater au passage de l’air. Un dosage subtil qui tient de l’art de la méditation et de la maîtrise parfaite de soi pour avancer même en terrain hostile, coûte que coûte, sans faiblir, sans faillir. Sans réflexion, pousser le corps plus loin pour que la machine de chair et d’os continue à se déplacer en un mouvement perpétuel. Dominer la souffrance, les orteils sanglants, la voûte plantaire cloquée, les muscles crispés, les articulations douloureuses, les envies de vomir. Et surtout, surtout, fuir le point de côté, qui brise tout élan, par une inspiration méticuleuse et calculée qui se calque sur la foulée. »

S’inspirant de faits réels, L’instant infime d’une respiration tente de dépeindre la plongée d’un homme a priori banal dans la folie, une folie menant à la négation complète d’autrui.

Hélène Bezençon   - Pouce, suivi de Arrête de rêver, l'Etrangère

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Pouce est le monologue d’un jeune gars d’aujourd’hui, qui explique pourquoi il devait se débarrasser de l’homme qui le poursuivait. « C’était lui ou moi. J’avais pas le choix. Je me suis vu crever. Il fallait qu’il arrête. » A partir de là, il reste à trouver les bons arguments pour justifier un meurtre. Création par le Théâtre des Gens à Neuchâtel en octobre 2000. Arrête de rêver, l’Etrangère est une pièce biographique et politique. Annemarie Schwarzenbach y est présentée comme la figure tragique, emblématique, de la génération qui avait vingt ans en 1930 (Prix Bachelin de littérature, juin 2000).

Francis Bonca - Je m'appelle Jennylyn

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À 20 ans, Jennylyn décide de prendre une année sabbatique pour partir à la recherche de son père qu’elle n’a jamais connu. Ce poète russe a autrefois vécu un été passionné avec sa mère, avant de disparaître sans savoir qu’il allait devenir père.
De Genève à Odessa, en passant par Paris, Vienne et Prague, Jennylyn recrée le passé de son mystérieux père, remplissant en même temps les trous de sa mémoire. Cela lui permet d’asseoir son identité. Les lieux, comme des tableaux, prennent réellement vie au fur et à mesure que la jeune femme avance dans sa quête.
Au fil des rencontres et des lectures dans lesquelles elle se plonge, c’est un véritable parcours initiatique que vit la jeune femme, qui la fera définitivement rentrer dans l’âge adulte.



Peintre, musicien et écrivain, Pierre von Gunten, alias Francis Bonca – anagramme du peintre Francis Bacon, qu’il admire – mène la double carrière de chef de choeur, d’orchestre et d’artiste peintre.
En tant qu’écrivain, il est l’auteur de romans et de récits. Il a collaboré à diverses reprises aux revues Intervalles et Le Persil. Il préside et organise depuis treize ans les Soirées littéraires biennoises.
Francis Bonca est né en 1946 dans le Jura bernois et vit et travaille à Bienne depuis 1960.

Jean-Pierre Bregnard - Traversées

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Une jeune migrante syrienne traverse la mer. Une jeune lectrice traverse un roman. Telle est l’étrange mise en abyme de ce livre.

Ariane Brunko-Méautis - Theresli, une mère

Theresli, une mère relate la vie d’une femme commune, en réalité hors du commun. Ce récit nous permet de découvrir les conditions sociales des femmes au siècle dernier, lesquelles se consacraient corps et âme à leurs tâches ménagères pour autrui en se réalisant dans leur travail maigrement rétribué.

Theresli, d’origine germanique, mariée en Suisse, a eu à subir l’animosité contre les Allemands et l’accueil hostile de sa belle-mère qui ignore tout de ce que sa bru a vécu dans son enfance : la vie d’une enfant abandonnée par sa mère munichoise dans un orphelinat, puis recueillie à dix ans par une famille généreuse à laquelle elle restera liée jusqu’à la fin de sa vie.

L’auteure décrit avec soin les conditions historiques tant en Allemagne qu’en Suisse dans les différents endroits où a habité Theresli. Elles permettent de mieux comprendre ce qu’a vécu cette femme si attachante ; elles renseignent sur les conditions de vie du siècle dernier et les sacrifices qu’une veuve pouvait assumer pour offrir un meilleur avenir à ses deux filles.

Avec le retour de l’individu sur la scène historique et l’intérêt porté à l’histoire du quotidien et aux « petites gens », ce roman est un témoignage passionnant.


François Jequier, Professeur honoraire d’histoire de l’Université de Lausanne


François Buhler - Ombres et lumières

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François Buhler, dans ce livre d’une écriture originale et d’un genre inédit, déconstruit des textes antérieurs, se les réapproprie, les remonte dans une dynamique autonome, assemblant dans une marqueterie bien jointe les plus beaux fragments de textes des plus grands auteurs de tous les temps et dépassant en les fusionnant les genres traditionnels du poème, du poème en prose, de la nouvelle, du roman et de l’essai. Mais si presque tout ce qui est présenté ici a déjà été dit, ce qui n’a jamais été dit ainsi n’a jamais été dit. Et c’est pourquoi, cette œuvre, à notre avis une incontestable réussite, nous fait irrésistiblement penser au rêve impossible exprimé par tant d’écrivains d’un livre à la fois nouveau et qui contiendrait tous les anciens, celui que l’on emporterait sur une île déserte pour remplacer toute une bibliothèque… Claudio Leubacher.

Sylviane Chatelain - DÉCHIRURES

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Six nouvelles, six femmes sous les pas desquelles, soudain, le sol se dérobe, qui, à la dérive, emportées par des courants contraires, s’efforcent de regagner une rive familière, la sécurité de naguère. La mère de la petite Rosalie, menacée par l’intrusion dans son existence d’une étrange voisine, compatissante ou désireuse de lui voler son enfant ? Promeneuses égarées dans la brume, une tempête de neige ou les profondeurs ambiguës d’un tableau. Amie dévouée, victime de sa bonne volonté. Épouse recluse dans sa maison au chevet de son mari malade. De pas en pas, de jour en jour, l’étoffe de leur vie, de leurs rêves se déchire.

Alain Corbellari - Frank Martin

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Frank Martin est un compositeur suisse, fondateur de la Société de musique de chambre de Genève, qu'il a dirigé en tant que pianiste et claveciniste pendant 10 ans.

Odile Cornuz  - Pourquoi veux-tu que ça rime ?

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Une femme questionne un homme qu’elle ne connaît pas. De digressions en confidences, les interrogations révèlent celle qui les formule et en dessinent le portrait. C’est un texte tour à tour pertinent et candide, drôle ou grave, qui parle autant du manque d’amour que des exigences impossibles de la conjugalité.

Claude Darbellay - Le Home

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Le Home est moderne et haut de gamme: fitness sous la conduite d'un coach, atelier de poésie, séances de développement personnel, cuisine gastronomique. Sont organisés des sorties en campagne, des visites de musées, des spectacles. Un prêtre passe une fois par semaine. Tout est fait pour le confort des pensionnaires.

Pourtant, il se passe de drôles de choses. Des résidents ont d'étranges marottes. Parfois l'un d'eux se meurt dans des circonstances mystérieuses. Se déroulent toutes sortes d'intrigues, d'alliances, de trahisons. Est-ce vrai ce qu'on raconte du troisième étage dont on ne redescend que les pieds devant? Qu'obtient-on avec la carte donateur que seuls les plus riches peuvent s'offrir? La chambre des punitions n'existe-t-elle que dans le fantasme des résidents?

Le récit est ancré dans le lieu "comme si on y était". C'est Odile, quatre-vingts ans, qui raconte. Elle vient de rencontrer Markus, dix ans de moins qu'elle.

(Quatrième de couverture, G d'Encre)

Emanuelle Delle Piane - Grenier 8

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Elle aurait pu continuer à vivre paisible en dessinant ses BD de Kratz, mais Éli n’a jamais su refuser un service. Alors, quand son cousin lui demande d’aller récupérer des documents compromettants dans la maison de son enfance, elle fonce. Sacré personnage que cette maison-fantôme ! En plus des souvenirs de la narratrice, la bâtisse a abrité pendant longtemps un café-restaurant et, dans ses combles, de sulfureuses affaires…

Pour son premier roman, Emanuelle Delle Piane s’immisce avec humour dans la tête de son héroïne et tisse un récit palpitant, drôle et singulier.

Yolande Favre - Les vagabondages solaires

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Face aux tourments de la vie, Yolande Favre s'est inventé une thérapeutique du monde : absorbé des pilules kilométriques, des capsules cartographiques, des potions magiques de latitudes improbables et de longitudes inconnues, elle est partie à pied, en stop, en train, en bus, en avion ; elle a marché, elle a parcouru, erré, elle a déambulé... Elle a tenté de faire silence, d'apaiser le remue-ménage intérieur. La découverte de la géopoétique s'accorde à ce besoin de respiration libératrice

Lucienne Girardier Serex  - ROSES TRÉMIÈRES

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« Elle n’aimait pas les roses, trop guindées. Elle aimait les trémières, qui s’installent là où elles veulent et se contentent d’une fente dans un muret. Elles nourrissent un monde de petites créatures, sans se préoccuper des trous dans leurs feuilles, et quand elles fleurissent, ça ne s’arrête jamais, elles ont toujours des fleurs, toujours au moins une, jusqu’aux premières neiges. » Ces nouvelles suivent les pas de femmes que l’on peut qualifier de roses trémières. Reines, martyres ou bâtardes, elles ont fleuri, envers et contre tout.

Claude-Eric Hippenmeyer - Aubes obscures au Pont Julien

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Du Lubéron à Shanghai, de Marseille à Diên Biên Phu, le commissaire Cartier en personne nous raconte sa dernière enquête. Des cadavres à l’aube sous un vieux pont romain, un flic équivoque, une fusillade en Avignon, des salons de massages, une aristocrate parisienne, une fumerie d’opium, des caisses de fausses montres (Cartier, bien entendu !), les rebondissements s’enchaînent. Le commissaire, contre vents et marées, poursuit son voyage dans les méandres de l’âme humaine, où le passé ne cesse de parasiter le présent et dans laquelle, selon Héraclite, « Bien et Mal sont tout un ».

Cartier ne se débarrasse hélas pas de ses contrepèteries stupides mais recourt à René Char pour semer quelques grains de poésie. De quoi mettre un peu de couleurs dans le monde gris des déracinés qui tentent de survivre au malheur de leur destin.

On ouvre le livre un soir… et on le termine à l’aube en oubliant dormir !

Claude-Éric Hippenmeyer est né à La Chaux-de-Fonds en 1942. Après un bac classique et des études de mathématiques, il enseigne au Gymnase cantonal de sa ville natale, y devient directeur-adjoint, puis directeur en 1993. A ce titre il participe à la création du Lycée Blaise-Cendrars qu'il dirige jusqu'en 2003. A sa retraite, il entreprend de nombreux voyages sur tous les continents et, en cargo, à travers tous les océans. Après quatre romans écrits «entre les horizons infinis et le confinement de sa cabine », voici le cinquième issu, lui, d’un tout autre type de confinement : celui du covid en 2020 !

Jacques Hirt - Deux meurtres et demi

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Deux demis, c'est parfait. Du blanc bien frais pour l'apéritif entre quatre amis. Sous une tonelle, près d'une fontaine, quand on a le temps de se demander si c'est possible, deux meurtres et demi.
Comment perpétrer un demi-meurtre ?
À Berne, à la Neuveville, à Avenches aussi lors d'un opéra dans les arènes, le mystère se fait de plus en plus épais.
Aucun lien entre les victimes. Alors pourquoi elles?
- Étrange affaire, depuis que nous cherchons, nous ne trouvons que des questions.
Les crimes que poursuit le commissaire sont roses ou violets. Il est des crimes de sang, mais est-il des crimes de fleurs ? Et la couleur du crime n'est-elle pas toujours le rouge ?
Comme celle de la passion ?

Claudine Houriet - L'Obsidienne de la nuit

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Qu'est-ce que la poésie ? Une chose inutile et précieuse qui allège la destinée de l'homme, exprime en quelques vers son mal-être et ses doutes, permet de transcender sa douleur ou de crier sa joie. Comment appeler l'émotion du poète sentant monter en lui les mots qu'il va tenter de faire chanter ? Un état de grâce ? L'attente du paradis perdu ? Une fulgurance qui le transportera ? L'instant enfui miraculeusement rendu ? Ce trouble intense impossible à définir ouvre un accès fugace à notre soif d'absolu.

Claudine Houriet nous offre ici quelques fragments de l'existence humaine, oscillant entre l'ombre et la lumière.

Gilles F. Jobin - Malgré la nuit

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Je me suis pris les pieds dans les mots. Eparpillés dans tous les coins. Sens dessus dessous. En marchant sur mouche et valise a surgi un équidé au galop. Un amas de lettres dans les parages. Je ne savais plus à quoi raccrocher ce main qui restait étalé, là presque sans force. Au début, à la fin de ce qui n’avait plus de forme. Des fragments avaient peut-être filé sous le tapis. J’ai failli tomber dans un tas de voyelles. Bien décidées à vivre leur vie toutes seules. Des syllabes résistaient à se remettre en ordre. Que dire de ce morceau d’alphabet, ces cinq caractères, a c e n r, dont je ne trouvais plus comment les arranger. Plus je me faufilais dans ce fouillis, plus me gagnait le trouble, l’incertain, l’indéchiffrable. À la limite de l’indicible et de l’illisible. Et à qui appartenait tout ce qui gisait par terre…

Va savoir

Jean-François Jobin - Chasseral Love

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Il entendit un déclic. L’appareil photo du type qui était avec elle.
« Et voilà, se dit Daniel, ça commence ».
— Nous sommes journalistes. Nous cherchons des renseignements sur ce qui est arrivé à cette Nora.
— La police en sait plus que moi, puisque c’est elle qui mène l’enquête. Savez-vous si Nora est sortie du coma??
— Non, l’inspecteur Botteron ne nous a rien dit à son sujet, mais il a déclaré que c’est un enseignant qui l’avait découverte, et on vient d’apprendre que c’est vous.


Accuse? du viol de Nora, Daniel Glauser va entamer sa descente aux enfers, malgre? les risques que prend Jennifer Droz, son avocate, pour se faire une réputation de redresseuse de torts en prouvant l’innocence de son client.

Roger-Louis Junod - La grande révolution de la fin du siècle

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La trame des différents récits de ce recueil se situe dans le futur, entre 2064 et 2166, et les aventures de leurs personnages s’entrecroisent entre Paris, l’Ile Saint-Louis, Saint Germain-en-Laye, Sarajevo, Neuchâtel, Strasbourg, le Jura, Rome, Delphes, Villars, Alcobaça… Ils intègrent en toile de fond l’utopie du distributisme, un régime économique capable de supprimer la misère dans le monde entier, thème toujours d’actualité et cher à Roger-Louis Junod.

Francis Kaufmann - La fourche et la plume, mémoires d’un montagnon neuchâtelois

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Lorsque le jeune Jean-Jacques Rousseau parcourt les montagnes neuchâteloises, il est si frappé par ces Montagnons trayant leurs vaches et fabricant des montres, qu’il en parle dans une lettre adressée à d’Alembert quelque trente années plus tard.

Près de trois siècles après Rousseau, un ancien paysan raconte la suite de cette histoire ; pourquoi les paysans horlogers ont-ils été remplacés par des cultivateurs et éleveurs venus de Suisse allemande ? Que sont devenues les merveilleuses fermes neuchâteloises, si esthétiques ? Comment a évolué l’agriculture dans ces hautes terres ?

Le monde rural a connu des changements radicaux au cours des cinquante dernières années. Les méthodes de travail, les bâtiments, le bétail même, tout a été remis en question en l’espace de deux générations à peine. Dans La fourche et la plume, Francis Kaufmann raconte cette évolution à travers l’histoire de sa famille venue s’établir dans un quartier extérieur de la commune de La Chaux-de-Fonds à la fin du XIXème siècle.

Aujourd’hui tout change, tout évolue à un rythme effréné : est-ce pour le meilleur ou pour le pire ? Ce récit se termine par une note optimiste car l’auteur croit fermement à la force d’équilibrage de la nature et à la faculté d’adaptation du genre humain.

Claude Maier - Noaluen, la Véragre

Baptisé et éduqué catholique, après six ans d’internat chez les pères de Bethléem et deux ans au Collège Saint-Michel à Fribourg, j’ai tourné le dos à la religion.

Par la suite, durant mon stage de journaliste à Genève, j’ai eu la chance de rencontrer Jacques Loew, Helder Camara et Roger Schütz, ainsi que d’autres personnes qui ont profondément marqué le cours de ma vie. Lors de la préparation pour mon engagement en Colombie, j’ai découvert l’Église latino-américaine des pauvres et sa théologie de la libération, approche chrétienne diamétralement différente de celle que j’ai connue auparavant. Peu à peu et à ma façon, je me suis réconcilié avec la foi. Je m’affirme chrétien, convaincu que, mis à part certains extrémismes, la plupart des religions – chrétiennes ou non – ont pour base commune l’Amour du prochain, le respect des droits humains, ainsi que la lutte contre l’égoïsme, l’injustice et l’exploitation de l’homme par l’homme. Je crois en un Dieu CRÉATEUR, juste, ne privilégiant pas UNE SEULE religion, mais l’ensemble des êtres qui se conforment à son commandement d’Amour.

Ce riche parcours vers la LUMIÈRE m’a permis de poser les jalons de la trame du présent ouvrage, avec l’histoire de Noaluen, née à l’époque celtique, et celle de David, né au 20ème siècle. Après une rencontre amoureuse, les deux jeunes partent à la recherche de l’ARCHE D’ALLIANCE, en se déplaçant avec la machine à voyager par le temps.


Claude Maier
Romancier, poète, photographe et rêveur à ses heure

Frédéric Mairy - Cours toujours

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Et si la course à pied, libérée de tout esprit de compétition et de dépassement de soi, pouvait être vue comme un simple moment propice au plaisir et à l’émerveillement ? Comme une rupture sensible dans la marche des jours, une rencontre poétique avec la terre, le temps et les mots ? Déroulé à petite foulée, ce bref essai s’y emploie. Arpentant les sentiers des forêts neuchâteloises et les rayons d’une bibliothèque où voisinent Philippe Jaccottet, Marcel Proust ou encore Daniel de Roulet, Cours toujours rappelle aussi, avec légèreté, que la curiosité est une belle qualité.

Caroline Mandy - Patience Petit-Ours, le printemps reviendra

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C’est l’hiver, mais Petit-Ours n’a pas du tout envie d’aller dormir. Il a tant à découvrir…
Patience, Petit-Ours ! Le printemps reviendra sous la chaleur d’un nouveau soleil.

Album jeunesse, Editions de La Maison rose, Cossonay-ville ,2021 illustré par Marianne Schneeberger

Sandro Marcacci - L'eau, le sale, la peur

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« Tout ça vient de là, de dessous nos pieds comme une sécrétion de la terre, de la terre elle-même. Le plus souvent, oui, à cause d’une qualité de la roche, dans ce qui la fait et la défait, ou de ce qui en sort, quelque chose comme des sels. »

Ce récit, élaboré autour de la thématique de l’eau sous le mode d’une enquête, est une prose poétique très librement inspirée de la chronique d’une épidémie de fièvre typhoïde qui sévît à la fin du 19e siècle à Neuchâtel.
Jouant avec les mots de l’hygiénisme et de la médecine, les mots d’une époque aussi, il esquisse les figures d’une mère et de sa fille victimes de ceux qui, par cupidité ou par déni, parfois par simple manque d’imagination, ferment les yeux sur la misère d’autrui.
Construite à l’instar d’une Via Crucis, l’œuvre est divisée en 14 stations précédées d’autant de photographies qui, telle des miniatures en noir et blanc, rythment ce chemin.

Françoise Matthey - Dans la lumière oblique

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De jour en jour, de saison en saison, Françoise Matthey travaille à son oeuvre poétique. Dans la lumière oblique n'échappe pas à ce permanent besoin de signifier le monde, de lutter contre le nonsens: «Les gestes quotidiens/sans cesse composés/recomposés//sauront-ils nous conduire plus loin/que l'écho rocailleux des questions insolubles...», se demande-t-elle.

Une fois encore, la poétesse regarde l'invisible en face par la recherche d'infimes transparences. Or, chez elle, point de vapeurs émotionnelles, point non plus de disette des sensations. Elle piste avec rigueur les compréhensions soudaines de ses propres énigmes. «... suivre l'écho des épiphanies/, la traversée des âges», écrit-elle. L'écho. Une manifestation du réel, comme la lumière qui nous le révèle à travers des éclaircies de sens. Cette fois, elle le fait de biais, telle une lumière d'automne aux Franches-Montagnes, quand les ombres s'allongent derrière les êtres, dessinant les aspérités du paysage. Yves-André Donzé

Françoise Matthey - A peine un petit mouchoir bleu

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Françoise Matthey vit dans les Franches-Montagnes (Jura suisse) où, dans la sérénité, elle continue d’écrire une oeuvre d’une haute exigence. «Le sol peut être dur ou tendre pour qui s’offre aux pistes de la vie. En tentant d’accueillir ce qui nous lie à l’univers des autres, des univers quelquefois constellés de disparus demeurés sur le seuil, d’autres où dansent les fêtes ingénues de l’enfance, où rampent peut-être des fêlures mais où se déploie aussi le bonheur de gestes bienveillants, on prend le risque de faire place à l’humain…»

Dunia Miralles - Le gouffre du cafard

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« Ce matin elle n’est pas allée à l’école. Comme une fois la semaine passée, et deux fois la semaine précédente. Elle voudrait y aller mais n’y arrive pas. »

Dans les années 1970, en pays protestant, Concepción et ses camarades espagnols, italiens ou suisses en situation précaire, subissent des maltraitances en milieu scolaire.

Une vingtaine d’années plus tard madame Krüger, qui écrit pour un journal paroissial, se rend chez Rose, une spéléologue chevronnée, afin de rédiger un article sur la dépollution des gouffres. La jeune femme lui propose de descendre dans une grotte. Au fil de leur progression dans les ténèbres, un lien étrange se tisse entre elles. Un voyage au cœur de la terre et dans les souterrains de l’âme.

Denis Petitjean - Enfances partagées

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Par ce récit, Denis Petitjean nous emmène dans le quotidien d’un internat scolaire. Il nous présente les multiples péripéties vécues durant une année par une communauté de quarante enfants et de presque autant de collaborateurs. Le lecteur ne restera pas insensible aux émotions, aux états d’âmes, aux tensions émanant d’une succession de soixante tableaux.

Il ne s’agit pas d’évoquer les souvenirs de l’orphelinat avec grands dortoirs, son réfectoire et ses sinistres couloirs. Nous sommes loins des clichés anciens.

Ce livre s’inspire du vécu à la fois prégnant et tragi-comique d’une institution. L’auteur a dirigé, avec son épouse, un Centre éducatif et pédagogique en Suisse romande durant 32 ans (1969-2001).

Gilbert Pingeon - Ligne 19

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«Ce cri. Arraché de ma gorge coupée. Tout mon corps exige d’être abreuvé. Sous la douche, nue, je me construis un refuge d’eau brûlante, un rideau de vapeur contre la menace du monde. L’Autre? Je le renie! Je renie son corps qui s’acharne sur le mien! Je renoue avec mon enfance. Je suis purifiée, absoute, intacte. Et légère, légère! Je m’envole.»

Chasseur et gibier.
Tel est le point commun de ces sept nouvelles.
La prédation y emprunte des formes diverses qui sont également celles qu’on observe chez nos semblables.
Dans ce domaine, la comédie humaine offre une foule de variations plus ou moins réjouissante.

Jean-Marie Reber - Le serment de Treptower Park

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Un soir glacé de janvier, un couple de retraités allemands est retrouvé dans une tombe fraîchement creusée pour un édile du village. L’autopsie montrera qu’avant de mourir de froid, ces deux touristes ont été drogués au rohypnol, un puissant somnifère.

La police prend l’affaire très au sérieux avec l’aide de la Landespolizei de la ville d’Ulm où était domicilié le couple. Malgré toutes les recherches mises en œuvre, l’enquête s’avère être un échec. C’est alors que la fille du couple assassiné va demander l’aide de Max pour se porter partie civile et trouver le ou les meurtriers de ses parents.

Max, qui ne sait rien refuser aux femmes désespérées, va se mettre en piste… Son enquête le conduira jusqu’à Berlin et le plongera dans un passé déchiré par un certain Mur. Il y découvrira que la vendetta n’est pas une exclusivité corse…

Monique Rebetez - La fille aux abeilles

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« Elle est là, seule avec elle-même et avec ses abeilles, sereine, patiente, presque recueillie. Emplie de tout. De lumière, de deux vies, de cette calme énergie féminine ancrée dans la terre… »

Léo, orphelin depuis la mort brutale de ses parents, a 7 ans lorsqu’il quitte la cité pénitentiaire où travaillait son père.

Trente ans après, mandaté par son bureau d’architecture, il y revient.

Dans sa maison d’enfance abandonnée, il trouve une photo et un ruban. À partir de ces deux indices, Léo tente de reconstruire le puzzle de sa vie. C’est en Sicile qu’il va trouver les pièces manquantes.

Un récit qui explore les secrets de famille ; un voyage qui change la vie.

D’une plume maîtrisée et sensible, Monique Rebetez brosse le portrait d’un personnage à la recherche de ses origines.

Philippe Rebetez - Derrière la palissade

L’âpreté du quotidien

C’est une poésie dépouillée, directe, située dans un lieu concret et circonscrit, que celle de Philippe Rebetez, poète que j’ai eu la chance de suivre dans son récent travail créatif. Ses mots « rebondissent / sur l’âpreté du quotidien », comme il le déclarait déjà dans son premier recueil: plutôt que de « descendre en soi », Philippe regarde autour de lui et va à la rencontre d’autrui. Son regard se pose sur des personnes qu’il connaît bien, également de par son activité professionnelle : des personnes qui échappent d’habitude à notre attention ou que nous regardons de mauvais gré, enveloppés que nous sommes dans notre égocentrisme. C’est donc une voix hors du choeur que la sienne. (…)

Philippe a une antenne spéciale qui lui permet de capter les signaux lancés par nos semblables vaincus par la souffrance, les manies, les obsessions. Il en trace le portrait en des croquis rapides et précis: énoncés simples, mots empruntés à la langue de la communication, vers courts, strophes brèves (un peu comme chez Guillevic, poète qu’aime notre auteur) ; ici et là, le langage parlé entre avec fraîcheur dans les vers. Dans ce recueil, le sentiment de solidarité envers les plus faibles prend le dessus sur tout. (…)

Le livre se termine par un poème plus long, d’allure narrative, composé de six textes précédés chacun d’une date. Il s’agit presque d’un documentaire, qui part du 30 août 1965, quand deux millions de mètres cube de glace et d’éboulis ont enseveli le chantier du barrage de Mattmark, faisant 88 morts (dont 56 immigrés italiens), et se conclut le jour du 50e anniversaire de cette catastrophe, qui a laissé une marque indélébile dans la chronique du temps où Max Frisch écrivait : « Nous voulions des bras, et ce sont des hommes qui sont arrivés. » (…)

Alberto Nessi

Claude-François Robert - Atlantik Beach Hotel

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Ses pensées bourlinguent à travers l'archipel des souvenirs… A bord d’un avion entre l’Afrique et l'Europe, le toubib se remémore ses compagnons de route et leurs histoires. Trois bars, trois scènes où les personnages, aguichent, s’épanchent et disparaissent : le premier, un hôtel dans une ville en proie à la guerre civile ; le second, un bar en terrasse dans une indolente capitale ; le troisième, un débit de boissons clandestin dans un bled de coopérants. Ces protagonistes vont raconter leur vécu, un peu broder sur les faits et partager leurs angoisses, rire aussi de moments cocasses.
Au retour que reste-t-il ? L’homme revient-il transformé par ces périples ? En filigrane s’inscrivent les personnages qui ont suivi les traces d’Ulysse sur les routes du monde.

Nicolas Rousseau - Ma montagne en morceaux

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Un patron horloger attaché à sa ville de La Chaux-de-Fonds, sûr de son entreprise, marié et père de famille, adepte de promenades dans les pâturages, ouvert aux arts et amateur de hockey, ami des bêtes, croyant sans être bigot, libéral avec modération, acquis aux bienfaits de la technique, favorable au progrès, à une immigration contrôlée, convaincu que les guerres relèvent du passé. Bref, un humaniste, dont l’univers obéit ainsi à la précision typique de sa profession, réglé, prévisible, maîtrisable…
Une montagne de certitudes qui va tomber en morceaux. Le monde industriel ? Menacé par la désertification. La famille ? Exposée à une évolution effrénée des mentalités La nature ? Si brutalisée qu’elle pourrait se venger. L’art et le sport ? Tous dilués dans la marchandisation. Les animaux ? Instrumentalisés à l’extrême. La religion ? Réduite à une spiritualité désincarnée. Le libéralisme ? Dépassé par ses propres excès. La technique ? Vouée à robotiser les rapports humains. La société ? Condamnée à la surconsommation, à la dilution des cultures. La paix ? Menacée par de nouveaux conflits inattendus.
Et le narrateur voit aussi ces dysfonctionnements l’affecter de plus près. Ses distractions se réduisent. Ses chères vérités reculent face à l’intolérance. Son corps le lâchant, il s’imagine en chaise roulante dans un home ; et dehors sévit une pandémie que personne n’avait prévue.
Un avenir aux teintes de plus en plus estompées, en noir et blanc comme les neuf dessins qui illustrent cette autofiction à l’allure de dystopie ! Mais un industriel de l’horlogerie sait que mesurer le temps peut parfois conduire à la sérénité, qu’à une pâle journée de brouillard jurassien succèdent souvent quelques rayons de soleil capables de recolorer le paysage.

David Ruiz Martin - Requiem des ombres

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Hanté depuis l'enfance par la disparition de son frère, Donovan Lorrence, auteur à succès, revient sur les lieux du drame pour trouver des réponses et apaiser son âme. Aidé par une femme aux dons étranges, il tentera de ressusciter ses souvenirs. Mais déterrer le passé présente bien des dangers, car certaines blessures devraient parfois rester closes…… au risque de vous entraîner dans l'abîme, là où le remords et la honte règnent en maîtres. Où le destin semble se jouer de vous. Et cette question, qui bousculera sa quête de vérité : peut-on aller à l'encontre de ce qui est déjà écrit ?

Thomas Sandoz - La balade des perdus

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Un soir d’été, sur une route des Alpes, un minibus roule à vive allure. À son bord, une éducatrice bougonne et quatre adolescents handicapés. Il y a la frêle Pauline, Bierrot, lubrique et lunaire, Goon, aussi costaud qu’irascible. Et enfin Luc, pris de panique.
Depuis peu, le jeune garçon contribue activement à un forum de discussion. Sous une fausse identité, il a sans le savoir prodigué ses conseils à un ministre et inspiré une réforme controversée du système de santé. Les médias s’étant juré de démasquer le gourou virtuel, il doit de toute urgence détruire les preuves de son imposture.
Mais le voyage censé ramener ces drôles de zigotos vers leur institution se transforme en équipée rocambolesque.
Attachante, déroutante, parfois exaspérante, la petite bande rejoindra-t-elle sa destination ?
Une épopée cocasse et poétique, satire mordante de l’obsession contemporaine de la performance.

[...] un roman enlevé, drôle et intelligent [...], Emmanuel Khérad, La Librairie francophone, 26 mai 2018.

Disponible en allemand: Luc und das Glück, die Brotsuppe (2021)

Benoîte Saucy-Crevoisier - Mesdemoiselles

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"Pas question de pleurer sur le passé" : ce pourrait être la devise de Benoîte Crevoisier. L’écrivaine franc-montagnarde vient de publier un deuxième ouvrage autobiographique. Dans le premier, "Avec un grain de sel", elle racontait son enfance passée dans une famille paysanne, à Lajoux. Dans son nouveau livre, "Mesdemoiselles", elle évoque désormais la suite, son adolescence et ses débuts en tant qu’enseignante. Elle retrace sa vie dans les années 1950, de 13 à 18 ans. La Franc-Montagnarde a appris son métier à l’école normale à Delémont. Une école qu’elle a dû quitter précipitamment, 6 mois avant la fin de sa scolarité, comme toutes ses camarades. A l’époque, le Jura souffrait d’une pénurie d’enseignants.

Benoîte Crevoisier écrit avant tout par passion pour la langue française. Son livre, "Mesdemoiselles", est disponible aux éditions Alphil à Neuchâtel.

Marianne Schneeberger - La journée avec mes petits-enfants

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Grand-maman girafe se réjouit toujours de passer une journée avec ses petits-enfants, car c’est plein de surprises, de petits défis, de joie et d’émotion. Ce sont des journées arc-en-ciel.

Roger Simon-Vermot - Cool

Sujet d’une manipulation diabolique qui le conduit par le bout du nez dans un roadtrip vers l’enfer, Pierre n’a pour arme que son amour pour sa fille Anouk. D’autres, beaucoup plus méchants, sauront user d’un arsenal poids lourd pour parvenir à leur funèbre objectif: un horrible carnage.
Une fois de plus, Simon Vermot mêle fiction et réalité en nous laissant à peine le temps de respirer. Un thriller qui vous prend aux tripes pour ne plus vous lâcher.

Frédy Thévoz - Lactomède

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Que se passerait-il si vous pouviez assister à la prochaine rencontre de notre Voie Lactée prévue avec la galaxie d'Andromède ?
Lactomède serait créée sous nos yeux et ses étoiles seraient bouleversées, comme les cellules d'un humain lors de la rencontre avec son Créateur…

Lactomède, une rencontre bouleversant notre galaxie intérieure, de coups de cœur en indignations, ce recueil poétique traverse un ciel de turbulences et d’éclaircies radieuses.

Et si l’état de poésie
Nous rendait à notre nature ?

Nature humaine, nature divine
Ces mots insaisissables
Nous saisissent

Écrire en poésie
Est dire le silence
Comme chanter, est parler une danse

Cueillir l’instant
Où la raison ne peut plus nous guider
Où la Parole se révèle

Et si poésie nous rendait
La pensée, au-delà les mots ?

Kevin Tondin -  Des voix dans la nuit

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Un soir, à bord d'un train reliant La-Chaux-de-Fonds à Neuchâtel, neuf voyageurs, dont un enfant et un bébé, se retrouvent bloqués dans un obscur tunnel. Soudain, une voix retentit par les hauts parleurs, les prévenant qu'ils vont devoir se battre contre des monstres terrifiants pour pouvoir survivre. Autre possibilité : s'entretuer pour faire grimper plus vite leur score, sachant que tuer un enfant rapporte beaucoup plus de points ! Les passagers s'allieront-ils pour faire face à la menace, ou l'instinct de survie individuel les amènera-t-il au massacre ? Après tout, ne dit-on pas que l'Homme est un loup pour l'Homme ?

Jean-Bernard  Vuillème - La Mort en gondole

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« En pleine crise d’obsolescence », le narrateur prend le train pour Venise où il va prêter main forte à Silvia. Cette éternelle étudiante consacre une thèse à Léopold Robert, peintre neuchâtelois tombé dans l’oubli, mais célébré dans l’Europe entière dans la première moitié du XIXe. Silvia tente de comprendre comment il en est venu à se trancher la gorge dans son atelier, à 40 ans. Avec son acolyte, elle écume les lieux, ruelles, monuments, par lesquels le peintre est passé. Leurs dialogues, comme un match de ping-pong, ponctuent une Venise tour à tour du XIXe et du XXIe siècles. Un roman qui allie le drame et la comédie.

Kate Wagner  - Juste des jours meilleurs

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Que se passe-t-il au sein de Sanatis, le plus grand laboratoire pharmaceutique du pays ? Quel est ce mal mystérieux qui décime ses dirigeants les uns après les autres, depuis l’annonce de la commercialisation d’un médicament anticancéreux révolutionnaire ?

C’est ce qu’Amandine de Blanc-Castel, une jeune gradée atypique et peu sûre d’elle, va devoir découvrir en compagnie de Berthier, flic rude et solitaire. De rencontres déstabilisantes en fausses pistes, Amandine se découvrira des ressources insoupçonnées malgré les difficultés de cette enquête hors normes. La conclusion sera-t-elle à la hauteur des enjeux ?

Dans ce roman policier original, Kate Wagner nous emporte dans une intrigue étonnante au cœur du monde opaque et cruel des laboratoires pharmaceutiques. Des personnages complexes et une fin bouleversante donnent un suppléant d’âme à cette histoire à l’écriture fluide et directe.

Luc  Wenger - DANS LES PAS DU TEMPS

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Telle la fleur jamais lasse de s’ouvrir et de se refermer, l’éveillé, autre nom du poète, poursuit sa quête sans la poursuivre, accueillant et gravant dans son corps ce qui vient à lui. Chez Luc Wenger, cette offrande ne devient suc poétique qu’au terme d’une douce reviviscence de ses impressions et sentiments, « en veillant, dit-il, à ne pas tenter d’éluder ma confusion ». Cet aveu de faiblesse est peut-être ce qui touche le plus dans ces poèmes, éclosions étonnées face à l’insaisissable – l’Amour, la Mort, la Vie ...

Luc Wenger est né en 1938 et vit à Cortaillod. Dans les pas du temps est son quatrième recueil publié à l’Age d’Homme

Rachel Zufferey - Le Fils du Highlander

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Alors qu'Hamish et Kirsty vivaient paisiblement dans le comté de Ross avec leurs enfants, la soudaine apparition d'Henri Buchanan, ancien prétendant de Kirsty, va bouleverser le cours des évènements et mettre l'amour des deux héros à l'épreuve. Des Highlands aux Lowlands, en passant par Edimbourg, la famille se déchire.
Dans ce même temps, Alasdair, le fils cadet, doit s'adapter à la dure loi des Highlanders. Au cours d'un périple insensé à travers l'Ecosse du 16ème siècle, le jeune homme s'éprend de la douce Neilina, une domestique du clan Cameron, rencontrée lors d'une halte imprévue sur les terres de cette dernière. Il devra cependant la délaisser pour assurer la sécurité de sa propre famille.
Mais pourra-t-il vraiment oublier la timide jeune fille? Car si l'amour parvient souvent à surmonter les plus grands obstacles, peut-il néanmoins survivre aux intrigues, aux déchirements et à la trahison ?

Le Fils du Highlander est un roman historique, sensible et passionné, qui emmène les lecteurs dans un souffle puissant au cœur de l'Ecosse du 16e siècle.

Jean-Claude  Zumwald - La morte du collège des Parcs

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Une jeune stagiaire de l’enseignement public est morte assassinée… L’enquête policière stagne, l’assassin n’a, semble-t-il, commis aucune erreur. Une taupe est discrètement missionnée dans l’établissement scolaire où l’acte criminel a été perpétré. C’est Victor Aubois. Le privé va découvrir la saveur et les hypocrisies d’une salle des maîtres; le quotidien, la sueur et les joies annexes de l’enseignement. Il va scruter aussi le passé complexe et déroutant de la victime. Titulaire dans le collège, le tueur? Et si c’était un prof voire un étudiant de la HEP, la (dite) haute école pédagogique que fréquentait la morte? Et pourquoi pas un externe, venu dans l’établissement pour tuer? Une femme? L’enseignement est majoritairement féminisé…