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Françoise Matthey
Françoise Matthey

Biographie

Née à Strasbourg Françoise Matthey vit dans les Franches- Montagnes. Passionnée par le monde des livres, elle a pratiqué son métier de bibliothécaire/médiathécaire à l’Office Fédéral du Sport pendant de nombreuses années avant de diriger une bibliothèque régionale. De 2007 à 2011 a mis sur pieds un printemps des poètes dans la partie francophone du Jura bernois. Elle participe à des festivals de poésie, des rencontres littéraires. Sans formules encombrantes, sans mentions inutiles elle met en mots des oeuvres plastiques, des compositions musicales ainsi que les mouvements du monde et de la vie vers ce qui donne à la joie d’advenir. Sa voix poétique perçue comme une grâce s’offre à ceux qui veulent ou peuvent l’entendre, à ceux qui peuvent reprendre le poème à leur compte et le réaliser. Aspire en son écriture à rejoindre l’autre.

Membre de l’Institut jurassien des sciences des lettres et des arts www.ijsla.ch
Membre de l’Association des écrivains neuchâtelois et jurassiens www.aenj.ch

Bibliographie :

La Première Parole
Récit poétique
Ed. Intervalles, 1990

De feu de Miel
Poème
Ed. Empreintes, 1994

Le Vivant jusqu’à la Pierre
Récit poétique
Ed. Canevas, 1995

Comme Ophélie prenait dans l’eau sa force
Poème
Avant-propos d’Henry Bauchau
Empreintes 2000
Prix Schiller 2001

Moins avec mes mains qu’avec le ciel
Poème
Empreintes, 2003

Pour qu’au loin s’élargisse l’estuaire
Ràcit poàtique
Editions de l’Aire, 2004
Prix de la commission française de littérature du canton de Berne

L’or dans la poussière des seuils
Poème
Empreintes, 2009
Ill . de couverture : Jean-René Moeschler

Le Transparent
Récit
Editions de l’Aire, 2013 Sélection Lettres Frontière 2014

A la croisée des brides
Poème
Editions de l’Aire, 2016
Ill. de couverture : Sylvie Aubry

Avec la connivence des embruns
Poème
Editions Empreintes, 2016

La première Parole
Réédition 2018
Editions de l’Aire, coll. Aire bleue

L’obscurité diaphane
Livre d’artiste
Poème accompagné des peinture de Claire Nicole Editions Couleurs d’encre, 2019

Dans la lumière oblique
Poème
Editions de l’Aire 2019
Ill. de couverture : Martine Meyer

Le Livre pour toi
Album enfant 2019 Ill. Sylvie Aubry

Feux de sauge
Récit
Editions de l’Aire, 2021
Prix de la Fondation Régis de Courten

L’Arche des fous
Poésie
Préface de Stéphan Péternann Editions de l’Aire 2021

Publications également dans diverses revues : Intervalles, D'autre Part, La Revue des Belles Lettres, l'Almanach de littérature bernoise, The Chariton Review, Trou, Le Persil, Les carnets d’Eucharis, Bacchanales etc...

1975 : Livret d'une partition chorale interprétée par le Chœur Jubilate : Qui parle de solitude ? Compositeur Daniel Delisle

2007 : Textes mis en musique et interprété par l’orchestre du Grand Eustache (Titre de l’oeuvre : Almanach).

2018 : La joie. Poème mis en musique par le compositeur français Robert Pascal, lauréat du prix Pierre Jean Jouve de composition musicale 2018.

2018 : La parade du balbuzzard amoureux. Poème pour une création du compositeur français Yves Prin


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Les dernières parutions de Françoise Matthey :
Françoise Matthey - A peine un petit mouchoir bleu

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Françoise Matthey vit dans les Franches-Montagnes (Jura suisse) où, dans la sérénité, elle continue d’écrire une oeuvre d’une haute exigence. «Le sol peut être dur ou tendre pour qui s’offre aux pistes de la vie. En tentant d’accueillir ce qui nous lie à l’univers des autres, des univers quelquefois constellés de disparus demeurés sur le seuil, d’autres où dansent les fêtes ingénues de l’enfance, où rampent peut-être des fêlures mais où se déploie aussi le bonheur de gestes bienveillants, on prend le risque de faire place à l’humain…»

Françoise Matthey - Fugaces lucidités

Un être, dans un train, observe curieux le visage d’un monde hors de sa portée. Les scènes se succèdent. Il aimerait pouvoir relever cette vieille ruine près des aulnes, sourire aux pipistrelles,
retenir les visions survenues aussitôt disparues mais il n’es pas sans savoir que rien ne pèse assez pour se poser, pas même la mort, et même s’il se pouvait qu’un ange traverse à rebours le grand livre du temps, il ne rendrait que quelques pâles couleurs aux atomes du passé, qu’une infime nostalgie à ses sens.

Réserve précieuse : Bibliothèque universitaire de Lausanne

Françoise Matthey - Phloèmes

Cet ouvrage a été créé à l’occasion de l’Exposition du Grand Tour Caspar Wolf, projet de MuriKultur / Museum Caspar Wolf Muri Argovie 2021-2022.

Des gravures de végétaux de Chantal Quehen forment un herbier « éphèmère » : Phloème, dont s’est inspiré l’autrice Françoise Matthey pour écrire quinze poèmes inédits.

dans un sari de soie encrée de bleu
une fleur de rien
sur sa tige effrangée
s’élance
audacieuse
vers les baisers du vent

Françoise Matthey - Feux de sauge

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Poésie, justesse des mots et vibrations de l'âme constituent la note dominante de ce récit inspiré de son enfance alsacienne marquée par les grands drames de l'Histoire.

Françoise Matthey - L’Arche des fous

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Vous aimez la nature?? Vous lisez de la poésie?? Vous êtes donc certainement un peu fou?!
C’est pourtant une grande qualité sur L’Arche des fous de Françoise Matthey.
Déchiffrer, lire et interpréter le grand livre du monde dans toute sa beauté brute. Déceler sa poésie sans cesse renouvelée à chaque épiphanie. Posséder l’art de voir la splendeur dans chaque détail du paysage. Est-ce vraiment une folie de vouloir «sauver, partager» «une nature prodigue»?

Un espoir plutôt. Un point de départ pour refonder notre société. L’auteure nous offre un programme – plus poétique que politique?– dans lequel la contemplation et l’amour de l’inutile tentent de triompher des valeurs utilitaristes, comptables et inhumaines qui nous conduisent à la catastrophe, au déluge. Car les fous s’appliquent à «?défier les dividendes?», à contester «l’évangile des profits».
Un vent nouveau se lève, empreint d’une folie douce, embarquons, voguons!
Valery Rion

Françoise Matthey - Dans la lumière oblique

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De jour en jour, de saison en saison, Françoise Matthey travaille à son oeuvre poétique. Dans la lumière oblique n'échappe pas à ce permanent besoin de signifier le monde, de lutter contre le nonsens: «Les gestes quotidiens/sans cesse composés/recomposés//sauront-ils nous conduire plus loin/que l'écho rocailleux des questions insolubles...», se demande-t-elle.

Une fois encore, la poétesse regarde l'invisible en face par la recherche d'infimes transparences. Or, chez elle, point de vapeurs émotionnelles, point non plus de disette des sensations. Elle piste avec rigueur les compréhensions soudaines de ses propres énigmes. «... suivre l'écho des épiphanies/, la traversée des âges», écrit-elle. L'écho. Une manifestation du réel, comme la lumière qui nous le révèle à travers des éclaircies de sens. Cette fois, elle le fait de biais, telle une lumière d'automne aux Franches-Montagnes, quand les ombres s'allongent derrière les êtres, dessinant les aspérités du paysage. Yves-André Donzé

Françoise Matthey - L‘obscurité diaphane

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Ecrit à la mémoire d’André Wyss, professeur honoraire à la Faculté des Lettres de l’Université de Lausanne, essayiste, critique littéraire, président de l’Institut jurassien des sciences, des lettres et des arts, ce recueil de poésie,résultat d’une amitié profonde et d’échanges riches de sens sur la vie, la mort, accompagné des peintures de Claire Nicole, évoque cheminement d’une homme vers sa finitude.

Françoise Matthey - La Première Parole

Dans un récit lié successivement à l’eau, à l’air, au feu et à la terre, les expériences de
Petrouchka – personnage à la fois singulier et universel – composent un arpège
d’émotions libres et fulgurantes. Car elle cherche, dans les lieux, les êtres aimés, dans le
désir amoureux, dans la parole surtout, une vérité fondamentale et authentique. Un
riche chemin du coeur et du corps vers le mystère de la destinée humaine, son sens et sa
poésie.

Françoise Matthey est née à Strasbourg. Elle vit en Suisse, dans les Franches-Montagnes.
Ses oeuvres essentiellement poétiques expriment toutes son amour de la vie. Parmi une
dizaine d’ouvrages, les éditions de l’Aire ont publié notamment
Le transparent, en chemin
avec Nicolas de Flue (2013) et A la croisée des brides (2016). La Première Parole,
premier livre de Françoise Matthey, permet aujourd’hui de découvrir quelques-unes des
sources essentielles de ses oeuvres postérieures.

Françoise Matthey - A la croisée des brides

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Dans un pays de longue neige et de vents, « qui ne cesse/depuis des siècles/d’adhérer à la loi des chevaux », une voix s’élève, attentive et douce – et toujours d’une grande justesse.
C’est l’occasion d’un recueil intense où il appartient à la poésie de faire le récit d’un don rare, d’une transmission, de dire la passion qu’inspire et nourrit une jument au « regard noisette », qui finira par s’en aller, emportant avec elle une fillette venue d’ailleurs, écorchée par la vie, mais qui aura pu, grâce à elle, renaître à la confiance « dans l’intuition d’un lien » promis à grandir et durer. Tout se sera passé « à la croisée des brides », au gré de chevauchées défiant la pâle mélancolie des saisons.
Dans l’intervalle, la jument aura comme amoindri l’exil de la poétesse, l’ouvrant à l’usage de sa « nouvelle terre », l’aidant à délier « l’entrelacs des effrois ». Elle l’aura instruite aussi de ce qu’« être va plus loin », là « où bruit l’inaccompli », avant de la laisser délivrée « de tout achèvement ».
Françoise Matthey nous offre ainsi ce que, dans l’élan d’une lecture heureuse, je tiens pour être un livre intimement accompli.

Pierre-Alain Tâche

Françoise Matthey - Avec la connivence des embruns

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Une île bretonne, rocheuse, sauvage, vivante, est au centre de ce nouveau recueil de Françoise Matthey.
Une île, c’est un concentré de beauté terrestre dans l’immensité marine, sous l’amplitude du ciel ; toujours en train de parfaire sa beauté par le moins : les vents l’aiguisent, la mer avec ressac et marée la tient dans la rigueur de son mouvement perpétuel, le soleil met tout en lumière, failles et fissures comprises, les rochers millénaires se taillent sans cesse, selon une vaste dramaturgie cosmique. Son aura, elle, est légère, faite de sel, d’écume, d’embruns, de cris d’oiseaux.
La poésie, à l’image de l’île, est décantation, ascèse, chemin vers la nudité de l’être, en quête de l’essentiel du vivre et du mourir. D’où, dans les poèmes de Françoise Matthey, ces élans vers le bref, le peu, le moins : elle dit les perceptions au plus juste, au plus sobre, elle efface le je pour mieux interroger le monde, elle capte les ruptures et les harmonies, elle se plie au souffle et au rythme des vents, de l’eau. Ce faisant, elle découvre la mesure humaine, le temps suspendu, «l’irruption de la joie singulière».
Doris Jakubec

Françoise Matthey - Le Transparent

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Il n’y a pas de place pour l’hagiographie dans un temps de manque : nous ne croyons plus aux miracles, et point trop aux mystères. Mais peut-être la vie de saint [Nicolas de Flue] est-elle un genre littéraire viable et fait pour notre époque ? Là, il ne nous est plus demandé de croire, mais d’adhérer à une forme de spiritualité.
Françoise Matthey l’a compris, et très profondément. Le chemin que parcourt son Transparent est de la plus haute exigence et marqué par des obstacles qui pourraient – toutes proportions gardées, vu les siècles qui ont passé – être encore de ceux qui s’opposent à notre besoin de transcendance et d’oubli de soi. (Aussi est-ce un peu notre voix que nous entendons dans les poèmes en « je » qui parsèment le récit et lui font un écho intériorisé.)
Tendu vers sa fin, très tenu dans une prose où la brièveté de la phrase accueille pourtant en permanence l’image et la formule de poésie, son récit accompagne la souffrance et la détermination d’un saint et nous achemine avec lui vers une lumière très précieuse.

André Wyss

Françoise Matthey - L’or dans la poussière des seuils

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Des courants d’ombre et de sang
façonnent la chair de la terre
et s’arrêtant parfois
mordent au ventre même
des clameurs pierreuses
Est-il quelque part
une perspective de douceur et de lait ?
De tendresse
de pardon?
Eveillée
je m’en vais
chercher par-delà les frontières
le règne de la sève

Françoise Matthey - Pour qu’au loin s’élargisse l’estuaire

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La douce collision des souvenirs et de la vie présente est au cœur de l’histoire que raconte ici Françoise Matthey : celle d’une jeune femme mariée à un homme dont la première épouse est morte dans un camps nazi. Il y a un moulin, une rivière, un canal, un jardin et des oiseaux, plus tard deux enfants, plus loin une ville – peut-être Strasbourg – où l’on reconstruit la cathédrale. En séquences brèves qu’il faut lire en se livrant entièrement aux effets de la suggestivité, de l’allusion et de la mise en abîme de deux vies de femmes, se construisent peu à peu un décor, une manière de vivre de ce temps-là, une situation à la fois singulière et commune. En effet, combien furent-ils, à l’exemple du mari, l’homme qui peint, à ne pouvoir raconter le drame vécu pendant la guerre ? Ainsi la jeune épouse doit-elle, par ses propres moyens, rêver et imaginer celle qui l’a précédée, afin, pense-t-elle, de mieux comprendre et aimer l’homme qui porte une blessure majeure. Mais un jour, c’est elle, la femme vouée au bonheur des siens, qui se trouve menacée de mort… Le lecteur ne manquera pas d’être surpris par la combinaison très personnelle, dans ce livre, du monde abstrait des pensées (énigmatique, fluctuant comme l’eau de la rivière), et du monde parfaitement sensible et réel de la nature : un petit paradis des saisons de la terre. Rose-Marie Pagnard

Françoise Matthey - Moins avec mes mains qu’avec le ciel Poème

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Dans son recueil précédent (Comme Ophélie prenait dans l’eau sa force), Françoise Matthey nous conduisait avec subtilité dans la douleur d’une mort insensée, celle d’une amie, en écho à l’héroïne shakespearienne. Ici, c’est à travers Eurydice qu’elle nous convie à traverser avec elle les désespoirs, les replis et les ressacs du rapport amoureux.

Pierre Lepori

Françoise Matthey - Comme Ophélie prenait dans l’eau sa force Poème

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Femme d’été, telle est superbement nommée cette inconnue, frappée par le soudain, par le malheur et le recours inexpliqué au fleuve. Sans rien connaître, ainsi nous savons beaucoup d’elle, tout l’été. Toute l’apparition en nous de l’être blessé qui va renaître dans le poème.

Henry Bauchau (extrait de l’avant-propos)

Françoise Matthey - Le vivant, jusqu'à la pierre

Un canal, une écluse, Célestin le simple, et les bottes, les barbelés de l'occupant. Salomé aussi, cette jeune femme perdue dans le vide de l'absence. Ce pourrait être ailleurs, n'importe où. A cela près que les événements finissent par donner un ton au paysage, ou l'inverse... A la fois récit et poème, ce texte tissé entre l'imaginaire et l'Histoire, le corps et le monde, l'inconscient et la mémoire, s'élève comme un chant jusqu'aux frontières transparentes des ombres.

Françoise Matthey - De Feu de Miel

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“D’un printemps éclatant aux portes de l’hiver, un temps de retrouvailles. Dans la lumière revenue, au coeur d’un monde réconcilié, deux êtres se rencontrent et s’accordent. Pourtant la séparation guette, il faudra retrouver les neiges, mais cette fois avec l'assurance d’une parole possible. Ce très beau poème à la langue précise et aux images fortes nous dit cette conquête.“

“Je ne sais pas
comment je suis à toi
mais sur ta bouche sucrée
de baies sauvages et astringentes
je sais toute l’explication du monde”

Françoise Matthey - La Première Parole récit

Le récit de Françoise Matthey qui se déroule comme un long poème, se veut le condensé brûlant des circonstances et des expériences d’une vie de jeune femme. Pour Pétrouchka, la protagoniste, les évènements, les personnages, les sensations qui marquent ses jours de joies ou de chagrins, de lumière ou d’ombres, sont autant de données d’une intériorisation vibrante qui tend à restituer, dans son sens à la fois particulier et universel, le mystère de la destinée humaine.

“Il ne lui disait jamais sa soif d’elle. Simplement il mettait au monde leur désir. Il ne lui disait jamais je t’aime. Jamais ne lui disait son nom. Elle oublia qu’elle avait été. Avant “